Le 21 septembre 2018, SNCF Mobilités a adressé aux juges d’instruction une série d’observations sur le rapport d’expertise complémentaire remis par l’expert judiciaire avec 10 mois de retard.
Ce complément avait été sollicité le 29 février 2016, afin de vérifier si l’acier de l’âme du cœur pouvait avoir un défaut susceptible d’expliquer l’accélération exceptionnellement rapide de la fissuration, surveillée depuis sa détection en 2008.
Le rapport est décevant en ce sens que toutes les opérations demandées par les juges n’ont pas été réalisées. Toutefois, des éléments confirment de manière quasi-certaine l’hypothèse d’un défaut de fonderie à l’origine de la fissuration rapide et de la désagrégation de l’appareil de voie.
Le même jour, SNCF a également remis aux juges un rapport établi par le laboratoire d’Arts et Métiers Paris Tech, qui établit le scénario de l’accident et valide cette hypothèse.
Lire a synthèse du rapport du laboratoire indépendant Arts et Métiers Paris Tech