Début mai 2016, les trois juges d’instruction et le procureur de la République d’Evry ont réuni à la cour d’appel de Paris, l’ensemble des victimes qui le souhaitaient, pour les informer de l’état de la procédure d’instruction.
Cette réunion n’était pas publique, mais outre des éléments sur la qualification juridique des faits et l’état d’avancement du dossier, deux informations importantes concernant SNCF ont filtré.
D’une part, les magistrats ont indiqué, semble-t-il de la manière la plus claire, qu’aucune tentative de subornation de témoins n’avait été mise en évidence dans le dossier, contrairement aux accusations qui avaient été hâtivement portées contre des personnels de l’entreprise, en méconnaissance des règles du droit du travail et des procédures internes.
De la même manière, contrairement à ce qui avait été dénoncé dans certains médias, aucun cas de falsification de documents, communiqués ou saisis par la Justice dans le cadre de la procédure judiciaire, n’a été relevé par les juges.