Le 28 janvier 2014, des experts judiciaires, désignés par les juges chargés d’instruire le dossier de l’accident de Brétigny, se sont rendus sur le site de Noisy-le-Sec (93) pour une série d’observations.

Le 11 février, le procureur de la République transmet au président de SNCF, Guillaume Pepy, une série de constatations faites sur place par ces experts. Aucune anomalie n’a été révélée ni aucun écart au regard des normes de sécurité.

Dès qu’elle a pris connaissance de ces rapports, l’entreprise a toutefois procédé au contrôle des appareils de voie situés à Noisy-le-Sec.
Aucun risque pour l’exploitation ferroviaire n’a été détecté par la direction de l’Infrastructure. Dans un courrier de réponse au procureur de la République, daté du 25 février, le président de SNCF indique « que ce compte-rendu des experts judiciaires mériterait de faire l’objet d’un débat contradictoire avec les ingénieurs de RFF (aujourd’hui SNCF Réseau) et SNCF »

Ces visites ont eu lieu le 20 décembre 2013 à Juvisy et le 28 janvier 2014 sur les sites d’Epernay et de Noisy-le-Sec en région parisienne (site similaire à Brétigny) où les ingénieurs de SNCF ont analysé la situation sur place, dès connaissance du compte-rendu.

Lire la lettre du Président Guillaume Pepy au Procureur de la République

SNCF activera en septembre, sur toute la France, un système «Alerte express», qui est l’une des actions du programme Vigirail, le plan de sécurisation de la maintenance arrêté après l’accident de Brétigny. Alerte express est une plate-forme d’écoute et de traitement des anomalies repérées par les cheminots et les clients. Les premiers tests pilotes ont commencé ce trimestre, dans plusieurs régions. Alerte express informera en continu sur les suites données aux signalements d’anomalies.