
Les deux voitures du train accidenté qui étaient encore entreposées dans la gare, disposées sur des plateformes, sous bâche et sous scellés, seront évacuées par la route, en convoi exceptionnel, durant les nuits du 14 au 16 octobre, soit 3 mois après le déraillement. Des opérations préparatoires à ce déplacement ont commencé dans la gare, le lundi 14 octobre.
Ces deux voitures – les plus endommagées – n’avaient pas pu être évacuées plus tôt, en raison de leur grande instabilité, comme l’avait expliqué le procureur de la République d’Evry, Eric Lallement, le 28 septembre, lors d’une réunion d’information à Paris destinée aux victimes et aux familles : « Nous avons déplacé la locomotive et les wagons qui pouvaient encore rouler et qui ont été mis dans un autre lieu, dans un hangar, protégé et placé sous scellés. En revanche, deux wagons sont restés en gare parce qu’ils ont été mis sur des portes-chars, fournis par l’armée. On ne peut pas, en l’état, les déplacer parce que, évidemment, il y a des risques de basculement que l’on peut imaginer » avait alors précisé le procureur. Ces voitures seront examinées par les enquêteurs, comme les autres éléments déjà mis sous scellés et emportés pour expertise : la locomotive, les voitures, mais aussi les rails, l’aiguillage et tous les objets utiles à des enquêtes pouvant s’avérer longues, ainsi que l’expliquait le procureur lors de la réunion du 28 septembre dernier.