Guillaume Pepy et Jacques Rapoport annoncent un programme exceptionnel de sécurisation de la maintenance des voies.
Guillaume Pepy avait dit qu’il y aurait un « avant » et un « après » Brétigny : le président de SNCF a annoncé le mardi 8 octobre 2013, avec le président de Réseau Ferré de France (RFF (aujourd’hui SNCF Réseau), un très important programme qui vise à donner à la maintenance des voies un niveau de sécurité sans équivalent connu. Il est d’application immédiate, il porte un nom – Vigirail – et est placé sous le pilotage d’une responsable, Nathalie BOUCHÉ, cadre de SNCF.
Ce programme est d’une ampleur inédite, tant par les moyens qu’il engage – 410 millions d’euros en quatre ans – que par une conception générale qui mobilise toutes les composantes essentielles d’une maintenance sécurisée. Le dispositif d’ensemble développe l’assistance informatique à la gestion de la maintenance (vidéo), installe une nouvelle technologie de surveillance des rails par vidéo embarquée sur des matériels roulant (vidéo), prévoit une révision des procédures et une remise à plat de la formation des personnels. SNCF et RFF ont également annoncé que le nombre d’aiguillages renouvelés sera porté de 300 à 500 par an. Cette décision, qui représente un investissement nouveau de 300 millions d’euros, est la plus grosse consommatrice des crédits mobilisés pour Vigirail.
Un sixième élément du dispositif est la création d’une plateforme d’ « alerte express » pour enregistrer tous les signalements d’anomalies repérées sur l’infrastructure. L’originalité de cette plateforme est d’être ouverte au grand public : voyageurs ou riverains pourront y consigner leurs propres observations (vidéo).
Vigirail a été présenté lors d’une conférence de presse, le 8 octobre 2013 après avoir été validé par les administrateurs de SNCF et de RFF, dont les représentants des personnels. Il a également fait l’objet d’une présentation, par téléconférence, aux cinq cent principaux managers des deux établissements publics.
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